2 parents, 3 enfants, 1 bébé, 1 camping… Petit manuel de survie à l’usage des frapadingues
Publié par mon-nid dans Puériculture le 28 août 2015
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La rentrée s’approche à pas de géants, maintenant. Nous sommes rentrés à la maison, les maillots de bain et les casquettes sont dans les placards, et les fournitures scolaires, achetées prudemment la première semaine de vacances, vont bientôt rejoindre les cartables qui sentent bon le propre.
Bref : côté vacances, ça sent vraiment le roussi !
Je n’ai pas été trop présente par ici ces deux derniers mois, mais il faut me comprendre : je bullais ! Et les bulles, ça fait un bien fou… Ah oui, et puis j’ai passé le 1000ème niveau à CandyCrush aussi. Pas mal, non ? (Que personne ne me parle du nombre d’heures foutues à jouer à jeu débile). Et puis mon petit frère adoré m’a montré le jeu 2048, sur lequel j’ai perdu un certain nombre d’heures également (pas merci, frangin…)
Alors on a fait quoi d’intelligent, sinon ? Eh bien, entre autres, on a fait du camping. Eh oui.
Avec 4 enfants.
Ben, oui.
Dont le dernier avait tout juste 7 mois.
Et on a fait ça où ? Entre la Dordogne et le Quercy, pour profiter de la richesse énorme de cette jolie région (dont je vous reparlerai, promis).
On a dormi comment ? Sous la tente, pardi !
Et c’était bien ? Carrément chouette !!!
Tous les ans, nous faisons un peu de camping, forme de challenge de plus en plus difficile (enfin, sauf quand j’ai un ventre un poil trop encombrant, auquel cas on part à Malte)(Enfin, juste une fois). L’avantage, c’est que ça nous permet de changer de région française tous les ans. Et comme l’Homme n’arrive pas à poser ses vacances avec beaucoup d’avance, impossible de louer un gite. L’autre avantage indéniable, c’est que ça nous permet de choisir nos dates de départ et de retour autre que les samedis où tout le monde prend la route (sauf quand on joue aux abrutis, et qu’on part le samedi 1er août)(mais depuis cette année-là, on y pense à tous les coups !).
L’avantage principal du camping, c’est que ça ne coûte pas trop cher. Ca nous permet donc de manger au resto le midi et d’acheter des pizzas le soir sans regarder à la dépense (la cuisine dehors sur le mini réchaud, on a très vite abandonné).
Ce qu’on aime bien, pendant ces 10 jours, c’est visiter la région où on se trouve. On part donc à la journée, mais on revient toujours à temps pour un plongeon dans la piscine du camping (moment incontournable des vacances des oisillons). Donc : réserver un camping avec piscine.
Pour le choix du camping, on cherche également un lieu avec emplacements ombragés (bonjour la fournaise dans la tente sinon), suffisamment grands (pour ne pas être chez le voisin), et avec suffisamment de sanitaires, propres toute la journée. Donc : regarder les campings au minimum 3 étoiles.
En général, avec ces campings-là, on a droit au club-enfant (dans lesquels les oisillons n’ont jamais mis les pieds), et aux animations de journée et de soirée. Perso, ça nous fait une belle jambe, on est plutôt du genre asociaux des animations. Mais les oisillons, eux, adorent aller danser au disco pour mômes, chanter au karaoké, et regarder les adultes faire des jeux débiles. Ils y vont seuls (parce qu’on demande un emplacement pas trop loin des animations mais pas trop près pour ne pas trop souffrir du bruit)(les chieurs) et sont ravis de leur autonomie (oh, qu’ils sont grands et indépendants !).
Les oisillons sont, tous les matins, de corvée achat des viennoiseries du petit déj, et ils adorent ça (oh, qu’ils sont encore grands et indépendants !).
Mais je vous vois, au fond, vous demander comment on s’organisait pour le couchage. Si, si, je vous ai vu !
Au début de nos aventures de campeurs, nous avions acheté une tente familiale, avec deux chambres : une pour nous et une pour les mouflets (les marmots sur de petits tapis de sol, et nous sur un bon gros matelas qui s’est perfectionné au gré des saisons). Avec deux mômes, c’était parfait.
Lorsque le troisième est arrivé, nous avons continué ainsi. Mais dans la chambre enfantine, les deux grands dormaient côte à côte tandis que le petit roupillait à leurs pieds, perpendiculairement à eux.
Là, à quatre oisillons, ça commençait à poser sérieusement problème. Mais les deux grands étant grands, on leur a acheté une petite tente (3 places)(2 mômes et une valise). Les deux petits partageant la chambre enfantine de la tente familiale.
Le souci était que petit Blini était, comme son nom l’indique, encore petit (7 mois, donc). Et que Bouchon, comme son nom ne l’indique pas, peut être un butor avec son frère que nous souhaitions retrouver entier le lendemain matin (sans compter l’étouffement sous le sac de couchage fraternel)(ça c’est pour le côté angoisse maternelle). Donc problème. Et c’est là que j’ai découvert les couffins de voyage. Pliés, ils prennent une place minime, et dépliés, ils sont nickels pour créer un petit espace cosy pour bébé. Exactement ce qu’il nous fallait !
J’ai choisi celui-ci (33€ chez Amazon) :
Après usage, il a parfaitement rempli sa mission. Blini tenait sans aucun souci dedans, et a largement de quoi grandir un peu avant qu’on ait besoin de remiser le couffin. Par contre, ce n’est pas hyper costaud, et le matelas est minime (on avait heureusement emmené un tapis de sol pour placer dessous).
Et voilà le travail !
6 commentaires sur “2 parents, 3 enfants, 1 bébé, 1 camping… Petit manuel de survie à l’usage des frapadingues”
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Dis-moi, il me semble très cosy, ce couffin de voyage !
Vous avez dû voir de magnifiques paysages, lors de vos vacances. Cette région est splendide. Les enfants ont dû se délecter de la piscine après les visites.
(Et, pour les publications de l’été… je ne vais pas jouer l’offusquée… J’ai laissé pendant plusieurs semaines mon blog tout seul. Il avait envie de vacances, lui aussi ! 😉 )
Bonne rentrée. Ici, les enfants vont voir quelques copains aujourd’hui, histoire de retrouver les bonnes habitudes. Youhhh !
Oh oui, la Dordogne est vraiment magnifique ! Plein de bons souvenirs pour nous !
deux choses: je te respecte. et c’est le couffin dans lequel Cromignon a dormi ses 2 premiers mois, on l’a encore et je compte bien le ressortir pour diablotin3!
Ah ah ah ! Et pour Cromignon, il ne devait pas encore trop bouger, parce que là, petit Blini, en se retournant et en se mettant perpendiculaire à ce qui est prévu, a eu tendance à défoncer le couffin !
merci pour ce récit de vacances Marie ! j’aime bien quand tu racontes les aspects pratiques des choses ! j’ai déjà pensé à faire du camping, mais comme je n’en ai à peu près jamais fait, je suis une quiche dans le domaine et j’ai un peu de mal à convaincre Daniel qui n’est pas chaud DU TOUT. du coup là par exemple tu règles facilement la question des repas et je dis : excellent idée !!
(je me frotte déjà les mains dans mon coin pour reproposer l’idée l’année prochaine ;-))
j’ai un excellent souvenir du couffin pop-up avec un Jean de 14 mois qui s’était gentiment laissé couché lors d’un petit voyage
… et qui était venu nous retrouver dans le salon en rampant dans sa turbulette ! !
Ah ah oui je vois bien, déjà là alors qu’il ne bougeait pas encore trop, on retrouvait parfois Blini à moitié en dehors du couffin ^^ !
Et pour les repas, c’est clair qu’entre les repas froids (tartinades avec tapenade ou purée de tomates confites du midi, etc), les piques-niques lors de nos balades de journée et les pizzas ou autres snacks vendus sur le camping, on ne fait pas dans la diététique, mais pas dans la prise de tête non plus !