Avant, j’étais pudique. Maintenant, j’ai un bébé !
Publié par mon-nid dans Maternité le 20 avril 2012
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Jeune fille, j’étais pudique. Je ne choisissais que des gynécologues femme. Le seul homme devant lequel j’osais me dévoiler était mon Homme.
Et puis, je suis tombée enceinte… Le gynéco obstétricien conseillé par tout le monde était un homme. Et c’est là que ça commence… J’ai ouvert les cuisses devant un autre homme… La première fois, ça peut faire un peu bizarre. Mais finalement, on s’y fait. Heureusement, hein, parce qu’on y a le droit tous les mois !!!
A partir du 7° mois, suivi à la maternité. Olé ! Un autre gynéco (homme, lui aussi). Allons-y !
Et puis, un peu plus tard, arrivent les premières contractions. A la mat’, je suis reçue par une sage-femme. Qui m’ausculte. Pendant qu’elle opère, un autre membre du personnel entre dans la salle pour lui donner des infos sur Mme X. Moi, je suis toujours à poil. Olé.
Ensuite, je me retrouve en salle de travail. A poil, de nouveau. Je suis auscultée régulièrement pour suivre l’avancée des opérations. Par la première équipe. Puis par la deuxième (oui, on est un moment en salle de travail…). Et puis par l’interne en médecine générale qui fait un stage en maternité pour voir comment se passe un accouchement normal (forcément, ça tombe sur moi). Elle passe après la sage-femme, systématiquement, pour m’ausculter. Olé et re-Olé…
Enfin, Bouchon arrive. Le gynéco aussi (oui, je suis dans une clinique privée, le gynéco arrive pour réceptionner le paquet et te faire gratter 150€ pour la réception…). Le gynéco arrive, donc. Il trouve ça fun : « Venez-voir, Monsieur, on voit les petits cheveux de votre bébé, au fond ! ». L’Homme va voir. Il trouve ça drôle aussi… C’est ça, bidonnez-vous, je ne me joins pas à vous, je préfère rester de l’autre côté, hein ! La sage-femme, qui est toujours dans le coin, vient également admirer les cheveux de Bouchon… Olé encore !
Ayé, Bouchon est né. Pendant les jours suivants, à la maternité, on vient me voir tous les jours pour vérifier que l’épisio cicatrise bien. Je suis explosée, je ne réfléchis pas, j’ai pris le pli, je me fous à poil… Oooooléééé !
Et puis après, et bien je fais de la rééducation périnéale. Je n’attends même pas qu’on me demande. Homme, Femme, je m’en fous. Je me mets à poil… Olé.
Et toi, tu en es où de ta pudeur ?