Carte d’abonnement chez les médecins
Publié par mon-nid dans Notre quotidien le 10 janvier 2014
-
Ca m’aurait manqué sans doute. Oui, sans aucune doute… La course d’un spécialiste à un autre, la découverte de toute notre richesse médicale, les prises de rendez-vous auprès des secrétaires acariâtres, les salles d’attente bondées, les conduites d’un bout à l’autre de la banlieue… Oui, sans aucun doute, ça m’aurait manqué…
Mais comme la vie est bien faite, je n’ai pas eu le temps de souffrir du désert médical dans lequel l’arrivée (tardive) de la marche de Bouchon m’avait plongée. Tous les rendez-vous kinés ayant été annulés, je me lamentais déjà de voir toutes ces demi-journées libérées, je commençais à rager devant toutes les perspectives que m’offrait ce temps retrouvé… Heureusement, tout ce vide abyssal a été vite rempli !
Lundi, j’ai emmené Hérisson chez l’ORL pour nous assurer que son audition n’était pas défaillante (puisqu’il se plaignait sans arrêt de ne pas comprendre les consignes de la maîtresse, ça aurait pu expliquer ses réponses fantaisistes aux exercices demandés). Et donc non, Hérisson entend parfaitement !
Je l’ai également conduit mercredi chez un urologue, que nous aurons le plaisir de revoir dans 3 semaines (mais j’aurai l’occasion de vous en reparler).
Pour les deux grands oisillons, nous avons pris rendez-vous chez le dentiste et chez l’orthodontiste.
Bouchon, qui ne veut surtout pas se faire oublier, a, heureusement pour lui, rendez-vous chez le neuropédiatre (qui continue malgré tout à suivre son évolution), chez l’orthoptiste pour son petit strabisme, et chez l’ophtalmo.
Mis à part ça, et pour remplacer les séances hebdomadaires de kiné de Bouchon, nous avons trouvé la solution ! Des rendez-vous réguliers pour Hérisson chez la psy, afin de le soulager.
Et comme ça ne nous suffisait somme toute pas, nous avons pris un rendez-vous de bilan chez une orthophoniste pour le même malheureux Hérisson (qui voit tout lui tomber dessus)… Il y aurait peut-être chez lui un souci d’accès aux mots en mémoire, qui l’empêcherait d’exprimer totalement ses émotions (et ne l’aiderait pas à aller mieux)… Et qui dit bilan dit éventuelle prise en charge…
Youpi !
Voilà, ça, c’est pour janvier !