C’est vil, un téléphone portatif
Publié par mon-nid dans Humeurs le 13 janvier 2014
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C’est vil, un téléphone portatif.
Vicieux.
Ca se promène, se cache, et n’est jamais sur son socle quand on en a besoin.
En général, on le retrouve sur la table du salon, sur le meuble télé, ou abandonné sur le canapé.
En général, on le repère lorsqu’il sonne, justement. On fouille, on cafouille, on se guide à l’oreille, et on finit par mettre la main dessus au moment où notre interlocuteur, lassé, raccroche…
Ca, c’est quand le combiné sonne.
Si on n’a pas de chance, (comme bibi), on possède LE téléphone portatif dont la base sonne, et non le combiné.
Youpi.
C’est ainsi que je me suis aperçue vendredi que mon téléphone n’avait pas été replacé sur son socle : quand quelqu’un m’a appelé, que j’ai dévalé les escaliers pour me jeter sur le téléphone avant que ça ne raccroche… et qu’il n’y avait pas de téléphone sur la base…
« Forcément, c’est la marque de fabrique de l’Homme ! » Si seulement je l’avais eu sous la main !!! Immédiatement, j’ai lorgné sur la table du salon, le meuble télé et le canapé.
Rien.
Sous le canapé, sur la télé et à côté de la table du salon…
Rien non plus.
Le téléphone a alors arrêté de sonner…
J’ai ragé, j’ai tempêté. J’étais toute seule.
J’ai demandé à la base de rappeler son combiné (l’ingénieur qui l’a conçu a quand même pensé aux bibis !).
Rien… Ca faisait trop longtemps que mon téléphone avait quitté sa base (le dernier appel remontait à la veille au matin), et sa batterie était kaput…
Mon correspondant s’est acharné, la base a re-sonné.
Pas le téléphone.
Balayage visuel dans la pièce…
Rien.
Sales mômes. Qui avaient dû jouer avec le téléphone…
J’ai vidé les caisses de jeu, ai fait une descente au fond du lit de Coquillette (en ai ramené une poupée, 4 playmobils, une toupie et deux tours eiffel miniatures) :
Rien.
J’ai retourné les chambres enfantines dans tous les sens.
Rien.
Dégoûtée, j’ai décidé d’attendre la sortie de l’école…
Sales mômes.
…
Plusieurs heures plus tard, (mon correspondant s’était lassé), j’ai eu besoin d’un doliprane.
J’ai fouillé mon sac à main…
Et suis tombée sur le téléphone portatif !
Qui a dit que j’avais besoin de dormir ?