Dictionnaire bébé-français, prêt à l’emploi !
Publié par mon-nid dans Mes oisillons le 10 juillet 2013
-
Ca ne semble pas compliqué, pourtant. A entendre Bouchon, en tous cas, la langue des bébés est une langue aisée à assimiler. La preuve : à 21 mois à peine, il la parle à merveille !
A priori, ça devrait venir pour nous. Ne dit-on pas que pour apprendre une langue, rien de tel que l’immersion totale ? Ici, difficile de faire du total, vu qu’il est le seul à la parler… Mais on joue l’immersion partielle, et ma foi, j’ai bien l’impression que ça vient !
En tous cas, le « quinquin », le « ouaoua » et le « p…p… », je maîtrise. A force de l’entendre en contexte, j’ai bien assimilé. On parle ici de tout ce qui est volatile (moyen mnémotechnique : penser au « coincoin » des canards), de tout ce qui est mammifère terrestre (astuce : penser au « ouaf ouaf » du chien), et de tout ce qui est aquatique (le silence des poissons…). Finalement, la langue est relativement simple, tu vois… Tout se regroupe en grandes catégories !
Tout, sauf les véhicules…. Là, tu as une différence nette entre le « tutut » (ce que l’on appelle voiture en français) et le « broumbroum » (communément appelé camion chez nous).
Là où ça se complexifie, par contre, c’est pour le « wawar ». On a alors deux traductions possibles (ça se complexifie, j’avais dit !) : « au-revoir » (finalement, là encore, c’est assez simple), et « merci ». Oui, le lien est difficile à établir… Mais le langage bébé doit être une traduction vocale des premiers signes avec lesquels on a fait communiquer notre Bouchon, et… oui, nous avons eu la bêtise de lui faire dire « au-revoir » et « merci » en agitant la main de la même manière… D’où cette confusion étrange maintenant… Enfin, je pense…
Dans la catégorie des mots fourre-tout, on retrouve également le « caca ». La première traduction possible est facile, et je vous laisse le soin de la faire. Pour la deuxième, en revanche, je vais vous aider : le « caca » avec lequel on dort, le « caca » qui attend dans le lit, le « caca » qu’il ne faut absolument pas oublier au moment de faire sa valise… n’est autre que le « kaïkaï » que nous utilisons en français (autrement dit, le doudou Bouchonesque)
Dans cette langue étrange, les êtres humains, eux, sont classés en 3 catégories. Il y a les « mamans », les « papas », et les « tatas ». A noter : la dernière catégorie est toute petite… Elle n’a à ce jour que deux représentants connus : Coquillette et Hérisson. Quelle idée, aussi, d’affubler nos deux grands oisillons de prénoms assez proches ???
Mini quizz maintenant pour savoir si vous avez bien compris :
-Que veut-dire « wawar tata » ?
-Comment traduire « pigeon » en langage Bouchonesque ?