Dormir avec des enfants
Publié par mon-nid dans Ma vie de maman le 23 avril 2012
-
Aujourd’hui, je voudrais te parler des nuits. Des quoi ? Oui, tu sais, ces « drôles » de moments, quand le soleil est couché, et que tu fais des allers-retours vers ton lit…Ca y est ? Tu saisis ? Les nuits, quoi !
Je te raconte : le soir, je me couche. Bonheur et volupté. Je lis un peu au lit. Mmmmh ! Puis, j’éteins la lumière, et je m’endors. Oui, oui, je m’endors ! Ce ne serait pas drôle si le premier appel se faisait alors que je suis encore en état de marche ! Je m’endors, donc. Pays des rêves, toussa. Et puis, une drôle de sirène retentit, au pays des rêves. Le temps que je comprenne, la sirène vrille mes tympans. C’est Hérisson. Je me lève. Oui, la première fois, j’ai pitié de l’Homme. Je me lève, donc. Hérisson a soif. Pas foutu de se lever pour boire seul, faut que je lui apporte un verre d’eau. Noter : lui apprendre à se servir de l’eau tout seul la nuit. Je m’en charge donc, et il a son verre au lit. Je retourne dans mon pieu. Mmmmh…. Forcément, je mets 30 bonnes minutes à rejoindre les bras de Morphée (les bras de l’Homme, eux, sont coincés sous son oreiller…). Retour au pays des rêves. C’est beau. Bizarre, une alarme de voiture… Ouah ! C’est une sacré alarme ! Ah non, c’est re-Hérisson. Oui, il a décidé de faire rien qu’à m’embêter. Je jette un regard noir à l’Homme, qu’il ne capte pas (oui, dodo, l’Homme), et j’y vais. Hérisson n’arrive pas à se rendormir. Il veut savoir si c’est encore long, la nuit. Il veut jouer. Youpi. Sermonner Hérisson. Le refoutre au pieu, et retourner dans le sien. Là, et ben, c’est pas possible de se rendormir, rapport à la sirène, qui hurle toujours, dans la chambre d’à côté. J’y retourne illico. Maintenant, Hérisson pleure parce qu’il est triste d’avoir été grondé. Mais non, Hérisson, pleure pas, maman n’est pas fâchée (presque pas). Dodo, Hérisson. Hérisson se recale dans les couvertures. Il a encore un peu soif, en passant. J’ai le droit de re-remplir un verre d’eau. Puis je retourne, encore, au pieu. Dodo. Pays des rêves, toussa. Hurlements. Ca vient d’à côté. Bouchon, pour changer… Je coule un regard vers l’Homme, des fois qu’il ait la bonté de m’apporter le Bouchon dans le lit. Mais non. Rêve pas (ben non, c’est fini, le pays des rêves, ma p’tite dame !). Je nourris Bouchon. Je le recouche. Il est cool, il se rendort illico. Je me re-pieute. Dodo. Mmmmh. Branle-bas de combat au pays des rêves. Il s’est passé un sacré truc, les pompiers sortent au son de la sirène… Bah non. C’est dans la chambre d’à côté. Pendant ce temps, l’Homme ronfle. Un peu trop, d’ailleurs. Ca paraît pas très crédible, cette histoire-là. Je tente un « délicat » coup de tatane bien ajusté dans les tibias. Aucune réaction. Un « p’tit » coup de coude dans les côtes. Toujours rien. Je me lève. C’est Hérisson. Les deux verres d’eau ont été fatals. Le lit est mouillé. Je pleure.