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Fracture or not fracture ?

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Vous souvenez-vous de la fracture du toboggan ? Mais si !!! Bouchon, toboggan, glissade, hurlements, urgences pédiatriques, soupçon de fracture, attelle plâtrée, culpabilité… Ca y est ? Ca vous revient ?

Voilà…

Vous êtes plusieurs à m’avoir gentiment demandé des nouvelles du plâtre… et du bonhomme.

Et bien, il y a 10 jours, je suis retournée aux urgences de l’hôpital, où j’avais rendez-vous (rendez-vous aux urgences, cherchez l’erreur) pour faire une radio (pour la troisième fois) et un bilan clinique, histoire de pouvoir enfin confirmer la fracture (ou pas).

Salle de radio. Hurlements du bonhomme devant la grosse machine impressionnante. Maintien des bras du bébé à l’aide de sacs de sables (barbare). Hurlements encore plus stridents (forcément). Cliché.

Et… nada, nothing, rien à déclarer.

La pédiatre des urgences, consultée, est embêtée, et décide d’enlever l’attelle plâtrée du bonhomme pour y voir plus clair. Et nous renvoie à la radio. Youpi.

Même salle de radio, mêmes hurlements. Les sacs de sable arrivent, mais je m’insurge. Je propose de tenir Bouchon, et de le réconforter pendant la prise du cliché. Hurlements ultra-stridents quand même. Comme quoi, je suis un sac de sable… Bref.

Retour auprès de la pédiatre des urgences pour faire le bilan de la nouvelle radio : nada, nothing, rien à déclarer.

La pédiatre est encore plus embêtée. C’est qu’elle a un sérieux doute quand même. Mais puisqu’il n’y a rien de chez rien, il n’y a pas de raison de plâtrer. Elle nous renvoie donc chez nous, sans plâtre, sans attelle, sans rien, mais avec un rendez-vous la semaine suivante pour vérifier.

Vendredi dernier, donc.

Où nous avions (de nouveau) rendez-vous aux urgences (toujours aussi ridicule).

Où nous avons revu la pédiatre. Qui m’a interrogée sur la semaine.

Ce que je lui ai dit ? Que Bouchon semblait aller. Qu’il se remettait debout. Mais qu’il n’avait pas pour autant trouvé le mode d’emploi de la marche. Qu’il ne se plaignait pas. Enfin si, une fois. Le week-end précédent, alors que l’Homme le changeait et lui attrapait les pieds pour lui soulever le popotin, Bouchon s’était mis à hurler. Et à montrer sa jambe, en expliquant « bobo ya ».

Ah oui, et puis aussi, que les dames de la garderie m’avaient indiqué qu’elles trouvaient que Bouchon, debout, mettait tout son poids dans son pied gauche. Pour alléger le droit.

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Mais que voilà, sinon, tout avait l’air d’aller.

La pédiatre m’a écoutée. Elle a ausculté Bouchon. Qui s’est crispé lorsqu’elle lui a patouillé la jambe droite. Et qui n’a rien dit lorsqu’elle lui a papouillé la gauche.

Alors elle a soupiré.

Fort.

Elle s’est gratté la tête. Avec l’index droit.

Elle a soupiré de nouveau.

Un peu plus fort.

Et elle a conclu : « J’ai un doute ».

Alors elle a ajouté : « On va lui faire une scintigraphie lundi matin ».

Je ne sais pas si c’est le mot « scintigraphie » ou la perspective d’une énième visite aux urgences qui a fait ça, mais toujours est-il que Bouchon a cherché par tous les moyens une astuce pour s’y soustraire… Bim, moins de deux heures après notre sortie de l’hôpital vendredi, il affichait 39.5°C au compteur. C’est mon troisième môme, je ne me suis pas laissée démonter. A 40.1°C le soir, je faisais un peu moins la fière. 39.5°C au réveil samedi matin, je commençais à me dire qu’il allait peut-être falloir traîner nos guêtres chez le docteur. Sauf que sans symptômes, hormis la fièvre, j’avais peur qu’il me dise de revenir plus tard… C’est le 40.6°C de la sortie de sieste qui m’a convaincue d’aller poireauter une bonne heure à la maison médicale de garde pour que soient diagnostiquées une otite et une angine blanche au petit monsieur.

Bouchon en est pour ses frais : non seulement il a mal, non seulement il n’est pas bien à cause de la fièvre, mais en plus, son petit stratagème ne lui évite pas la scintigraphie ! Aucune contre-indication, m’a confirmé le docteur…

Voilà. A l’heure où vous lisez ces mots, je suis aux urgences, où j’avais rendez-vous (uh uh uh), à 7h45 (là, c’est nettement moins drôle, d’un coup), pour poser une perfusion à mon bébé, lui injecter un produit radioactif, et faire des clichés pendant-10-minutes-sans-bouger-sinon-on-recommence, et puis attendre quelques heures, et refaire d’autres clichés, 10 minutes tout pareil. La panacée, quoi !

J’en ai pour toute la matinée.

Après ? Ben, après, on verra quoi… Je vous raconterai…

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