Il n’a pourtant fait que glisser sur le toboggan… et il est arrivé aux urgences !
Publié par mon-nid dans Ma vie de maman le 23 septembre 2013
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Vous avez pu suivre sur facebook à quel point ce début de week-end fut pourri… Ou à quel point nous avons décidemment un grand sportif dans le nid…
Tout a commencé vendredi soir, dans le parc, à la sortie de l’école. J’avais récupéré les grands oisillons qui s’égayaient avec leurs copains, tandis que mon bébé ronchon émergeait tout doucement dans sa poussette (le réveil de la sieste avait été particulièrement difficile…).
Coquillette est finalement venue le chercher pour aller faire du toboggan. Elle l’a aidé à marcher jusqu’à la bête, ils ont grimpé ensemble le petit escalier conduisant à la rampe de lancement, se sont assis, Bouchon entre les jambes de Coquillette, et… zou ! Jusqu’en bas !
Moi, je les regardais du coin de l’œil tout en discutant avec une amie.
Mais c’est le son qui m’a fait tourner la tête : le hurlement strident qu’a poussé Bouchon à l’arrivée. Des pleurs déchirants émanant de la rampe d’atterrissage du toboggan, où mon bébé était toujours assis entre les jambes de sa sœur…
Avec le réveil difficile qu’il avait eu, il devait avoir eu peur de la vitesse de descente ! Mais mon gros câlin n’a pas suffi à calmer mon tout petit… 1h plus tard, toujours dans mes bras, Bouchon restait inconsolable…
Nous avons fini par rentrer à la maison, avec un bébé pleurant toujours dans sa poussette. Il devait être sacrément fatigué ! C’est pour ça, qu’à l’arrivée à la maison, il a eu un gros biberon pour le rassasier, un doliprane pour parer à un éventuel début d’otite ou angine (vu l’état des nez dans le nid, ces hypothèses étaient toutes vraissemblables !), et zou ! Au dodo…
La nuit fut ponctuée de réveils hurlants.
Ce n’est que le matin, en allant chercher bébé dans son lit, que celui-ci dit à son père d’une toute petite voix : « A bobo, là ! » en montrant sa jambe droite.
Bizarre…
Un peu plus tard dans la matinée, toujours ronchon, Bouchon a tenté de se mettre debout contre le canapé. Et s’est mis à hurler, en levant la jambe droite pour qu’elle ne touche plus le sol.
Vraiment très bizarre…
Bouchon hurlait, Bouchon ne posait plus le pied par terre, Bouchon était en pleurs.
Tellement bizarre que j’ai pris mon bébé sous le bras et que nous sommes partis aux Urgences pédiatriques.
Je passe sur les heures d’attente.
Je passe aussi sur les questions insistantes du personnel : « Mais comment s’est-il fait ça ? »
Eh bien… En faisant une glissade sur le toboggan, docteur… Oui, oui… Non, il n’est pas tombé… Oui, il était assis entre les jambes de sa sœur… Non, tout allait bien avant de monter ! Oui, il est juste descendu sur le toboggan, je vous dis !!!
Je passe sur les radios de la jambe qui ne montraient rien.
Je passe sur l’interne qui appelle la pédiatre en chef à la rescousse pour essayer de comprendre un peu plus…
Je passe sur le nouvel examen de la pédiatre qui a fait hurler de douleur mon bébé. « Une chose est certaine, il a mal ! ». Oui, docteur…
Je passe sur la nouvelle radio, des hanches cette fois, pour éliminer le rhume de hanches. Qui n’a rien donné.
Je passe sur la prise de sang pour éliminer toute trace d’infection qui se serait localisée dans la jambe. Rien, toujours. Juste un bébé qui me disait désormais : « A bobo ya (montrait sa jambe) et a bobo ya (le bout de son doigt d’où le sang avait été prélevé) ».
Je passe sur le grattement de menton de la pédiatre, perplexe : « Et il a fait du toboggan, vous me dites ? »
Finalement, la pédiatre a posé un diagnostic provisoire : un tibia fracturé. Mais avec de micro-fractures qui ne se voient pas immédiatement à la radio, mais apparaissent au bout de quelques jours…
En conclusion, la jambe de mon bébé allait être plâtrée jusqu’à mardi, date à laquelle on referait des examens… Bien, bien, bien.
L’orthopédiste de garde est passé… et a refusé de plâtrer devant l’absence de preuves à la radio.
La pédiatre est repassée, a poussé un énorme soupir, et a été chercher du matos pour immobiliser quand même la jambe de mon bébé souffrant. Du coup, il a une attelle plâtrée pour le moment : une goulotte plâtrée à l’arrière de la jambe, et une grande bande maintenant la jambe dans la goulotte. Un truc provisoire en attendant mardi, la prochaine radio et le diagnostic ferme.
Ce qui est sûr, c’est que depuis que la jambe est immobilisée, du haut de la cuisse jusqu’aux orteils, mon petit Bouchon ne souffre plus…
Ce qui est sûr également, c’est qu’il n’est pas près de savoir marcher !
Enfin, j’ai quand même le champion du monde ! Le bébé en parfaite santé qui ne marche toujours pas à 2 ans ET le bébé qui arrive à se casser la jambe sans savoir marcher… Tout ça en un !
Tout ça parce qu’il a glissé sur le toboggan…
Saleté de toboggan…