Le pestacle
Publié par mon-nid dans Ma vie de maman le 9 février 2016
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La semaine du nouvel an, comme tous les ans, nous sommes allés au ski. Le plein air, le sport, la neige (en option) : le bonheur…
Mais les vacances ne sont pas complètement des vacances s’il faut faire la queue au supermarché après la journée de ski, faire la cuisine quand on en a plein les pattes, et gérer toute l’intendance. Alors nous avons trouvé la solution : pour les vacances au ski, nous partons en village club. Ce n’est pas une grande marque, mais un petit village club très familial, en pension complète, qui permet de se mettre les pieds sous la table.
Et qui dit village club, dit animations. Et clubs enfants. Et animations faites pour et par les clubs enfants.
C’est ainsi que, le dernier jour, nous sommes rentrés plus tôt du ski, n’avons pas entamé les valises qui pourtant nous attendaient avec impatience, tout ça pour aller admirer notre petit comédien préféré lors du Grand Show des enfants.
Une troupe de parents devant la porte de la salle de spectacle, un piétinement impatient, une course aux meilleures places une fois la porte ouverte, et enfin l’attente de l’entrée des acteurs avec l’appareil photo prêt à mitrailler.
Forcément, nous n’étions pas les premiers arrivés. Forcément, nous n’étions pas les mieux placés. Les valises nous attendaient (toujours), mais les quelques secondes de notre star internationale sur scène méritaient bien de les faire patienter encore un peu.
Apres quelques minutes d’attente, le rideau s’est enfin levé.
Malheureusement, c’est le club ados qui a entamé les réjouissances en jouant un remake de Star Wars (à moins que ce ne soit Inspecteur Gadget) (ou bien Winnie l’Ourson) (enfin un truc bizarre) in-ter-minable.
Puis, ce fut le tour du club enfant, qui a montré le spectacle créé par les plus de six ans. Coquillette et Hérisson étant avec nous (puisqu’ils préféraient skier avec papa maman plutôt que d’aller jouer au club pendant la journée), nous avons continué à admirer les marmots des autres.
Enfin, les petits ont été annoncés. Je me suis tendue sur mon siège, et ai dévissé ma tête pour réussir à voir entre les deux grosses têtes de parents devant moi. Dans la pénombre, un petit pingouin est arrivé sur scène. Puis un deuxième. Suivi par un autre, et un autre, et encore d’autres. Des petits pingouins vraiment trop mimis, avec le petit bout du nez noir, un grand sac-poubelle noir sur le corps, et un petit rond de papier blanc collé devant pour figurer le bidou. Une fois tous arrivés, la dizaine de petits pingouins a commencé à se trémousser sur scène. A–do–rable.
« Tu vois Bouchon ? »
Dévissage du cou
« Non, je ne crois pas, et toi ? »
« Oh, si, ce n’est pas lui, là-bas à droite ? » Et de me montrer un petit pingouin qui semblait bien concentré à lever le pied en même temps que le reste de la bande. Trop chou, notre petit Bouchon !La musique se poursuivait, et tandis que les petits pingouins continuaient de se dandiner, nous admirions tous les 4 le plus doué d’entre eux (en toute objectivité, bien sûr). Vraiment trop mimi.
J’ai mitraillé autant qu’il se doit l’ensemble de la scène, en faisant des zooms réguliers vers notre pingouin à nous, là-bas, vers la droite. Dans la pénombre, l’appareil photo avait bien du mal à faire la mise au point… J’ai donc mitraillé tant que je pouvais. Heureusement que nous sommes passés à l’heure du numérique !
La chanson s’est finalement terminée, les petits pingouins ont tous salué sous les applaudissements de la foule en délire. Enfin, la lumière s’est allumée… et nous avons pu constater que Bouchon n’était pas Bouchon. Le petit pingouin de droite était une pingouine, et pas du tout notre bouille à nous.
L’Homme a fini par repérer notre môme assis sur une chaise au premier rang du public. Bouchon avait tout simplement refusé de faire le spectacle. Il n’avait même pas de bout du nez noir ou de sac plastique artistiquement enfilé.
Les petits pingouins, quand ton fils n’y est pas, c’est tout de suite nettement moins mimi.
Nous sommes remontés préparer nos valises, « ravis » d’avoir admiré une meute de mômes inconnus. Bouchon, lui, était réellement content d’avoir eu un si beau spectacle : «C’était bien, hein, maman ? ».
Faites des gosses, qu’ils disaient…
2 commentaires sur “Le pestacle”
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oh la crise de rires…. Merci bouchon!!!
Bouchon a plus qu’un tour dans son sac ! 😉