Les bébés nageurs, ou la phobie de l’eau chez mes enfants
Publié par mon-nid dans Education le 14 août 2012
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Mes oisillons, j’aurais pas dû les appeler oisillons. Ouais. J’aurais dû les appeler chatons. Rapport au titre de l’article, tu vois ?
Pourtant, on a tout fait bien. On a même employé les grands moyens, l’Homme et moi. Carrément. On a fait les bébés nageurs avec Coquillette !
Les bébés nageurs, c’était le samedi matin. Tôt. Enfin, le créneau horaire pour les 6 mois-1 an était à 9h du mat’. A 8h30, donc, on était devant la piscine, avec notre Coquillette. Oui, il faut bien ça, 1/2h, pour se préparer à trois… L’Homme d’abord, tandis que, tant bien que mal, je tentais de désaper Coquillette dans la petite cabine « spéciale bébé » que-la-table-à-langer-elle-y-est-toute-cassée. Une fois l’Homme en maillot, il me rejoignait, et prenait en charge Coquillette à son tour, pendant que je me préparais. Une fois prête, je retournais dans la petite cabine, dans laquelle l’Homme se battait avec une couche de bain. Oui, oui, à chaque fois. Pas doué, l’Homme, avec les couches de bain. Mais faut dire que c’est une horreur, les couches de bain ! Ca s’enfile comme une culotte, sauf que ça serre les cuissots du bébé au passage. Avec un bébé de 6 mois qui tient pas assis, et à fortiori pas debout, c’est une vraie épreuve du combattant que d’enfiler ce truc ! Il faut bien prévoir 10 minutes, à 2, rien que pour la couche de bain… A 9h pile, on était prêts ! Mais on avait déjà fait notre sport de la semaine…
Seulement, ce n’était pas fini…
Tu rejoins alors d’autres parents avec d’autres oisillons, dans un grand bain de culture à 32°. Comme ça, t’es sûre que toutes les bactéries resteront bien vivantes, bien au chaud, prêtes à fondre sur toi ! Oui, parce que les couches de bain, ça retient les gros paquets (et encore…), mais pas du tout le petit pipi de ces messieurs-dames ! Tu es donc dans un gigantesque bassin d’urine, avec ton oisillon. Je te fais envie, là, avoue !
Nous voilà dans le bain, donc. 32°, je te le rappelle. Ce qui est cool, c’est que c’est facile comme tout de rentrer dedans. Par contre, ben… tu fonds littéralement, quoi… Régime express…
A la surface de l’eau, plein de joujoux de toutes les couleurs flottent. Des mini-arrosoirs, des petits seaux, des pelles miniatures, etc. Et puis des toboggans, tapis et autres qui sont déjà prêts pour les plus grands.
Dans l’eau, plein d’oisillons souriants et gazouillants. Et un oisillon hurlant. La mienne. Forcément.
Avec les conseils des maîtres-nageurs, on les glisse dans l’eau, sur le dos, sur le ventre. On leur fait couler de l’eau sur la mimine, sur le peton. Et puis, moment fatidique, en regardant Coquillette dans les yeux, on se baisse ensemble jusqu’à avoir l’eau au menton, on se relève, on se rebaisse, une fois, deux fois, trois fois, et zou ! A la troisième, c’est la bonne, on ne s’arrête plus, et on met la tête sous l’eau ! Le bébé, petit, bloque automatiquement sa respiration sous l’eau. Il ne boit donc pas la tasse. Ca ne l’empêche pas de hurler à la sortie, par contre. Enfin, Coquillette… Bref.
Voilà. On a fait ça 6 mois. Et puis on a arrêté, vu le plaisir qu’on y prenait tous…
On n’a pas réitéré notre exploit du samedi matin avec Hérisson. Ben non. Va savoir pourquoi…
Au final ? Coquillette a très peur dans l’eau… Hérisson ? Pas trop… Cherche l’erreur !