Les courses de rentrée
Publié par mon-nid dans Education le 15 juillet 2013
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Ouais.
Parfaitement !
Vous avez bien lu : nous sommes le 15 juillet, et les courses de rentrée sont bouclées !
Fière, bibi…
Cartable, trousses, classeurs, feutres, gommes, cahiers de texte… Tout y est !
Et du coup, maintenant, c’est vraiment les vacances !!!
Et pourtant…
Pourtant, j’y suis allée avec un Hérisson qui traînait les pieds. Hérisson, les vacances, ça ne le rend pas heureux. Il fait la tronche, il regrette l’école. Et sa maîtresse. Surtout.
Hérisson, il a peur. Peur du CP. Peur de ne pas y arriver. Peur d’être largué. Et puis peur de la grande école. Peut-être peur de grandir, aussi…
Du coup, se projeter dans la rentrée, se projeter dans les fournitures scolaires, ça ne le branchait pas, Hérisson. Alors il est venu à rebrousse-poil.
Coquillette, elle, elle était à fond la forme. Ravie de faire les courses, de choisir une jolie trousse, un adorable cahier de texte et un nouveau classeur. Ses yeux pétillaient, c’était la fête !
Bouchon, il était content. Comme toujours.
Toujours content, Bouchon.
Content d’aller se promener. Fier comme Artaban dans sa poussette, Bouchon. Un sourire jusqu’aux oreilles !
Et on est partis. Coquillette, Hérisson, Bouchon et moi.
Tous les quatre au supermarché !
Imagine l’expédition…
Les courses de rentrée, pour Coquillette, c’était la fête. Elle courrait de rayon en rayon, surexcitée, cherchant un cahier de texte, et puis finalement un classeur, et puis en fait une jolie gomme, et puis finalement… Ben finalement, ce n’était pas terriblement efficace. Surtout que je courrais derrière pour ne pas la perdre, avec un Bouchon hilare dans son caddie et un Hérisson résigné à côté.
Alors on a fait les choses avec méthode…
On s’est plantés dans le rayon des classeurs, charge pour les deux grands de trouver LE classeur idéal. Et… ils étaient tous laids. Surtout ceux prévus pour les garçons. Et tandis que Coquillette finissait par se décider pour un classeur avec une photo de petit lapin, Hérisson avait la tronche qui s’agrandissait en regardant spiderman ou un espèce d’abominable machin sombre. On a fini par opter pour un des classeurs les plus laids du rayon, un skieur dévalant une montagne (dis comme ça, ça pourrait être chouette, mais en fait, c’est franchement moche !).
Ensuite, on a migré vers les ciseaux. Un rayon entier de ciseaux ! Trop petits, trop grands, trop pointus, trop bébés, trop mous, trop roses… Le bonheur pour choisir…
Les cahiers de texte garçon étaient aussi laids que les classeurs (sans même le moindre petit skieur pour sauver la face), et les ardoises n’avaient plus aucun exemplaire orange (pas de chance, Hérisson, il rêvait une ardoise orange…).
Et c’est donc avec 3 sacs pleins à ras bord de jolies fournitures pour fille et d’horribles machins pour garçon que nous sommes rentrés dans la maisonnette, Hérisson toujours aussi morose, Coquillette toujours aussi excitée, et Bouchon trouvant qu’en fait, ce n’était pas si rigolo que ça comme sortie et que bon, ça devenait un tantinet long, cette histoire…
Et le cartable ? Aucune hésitation ! Ici, c’est Tann’s ! Et ça, Hérisson, il en était ravi ! Ouf !