mon-nid

Mon petit Bouchon au caractère fort, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Droit dans ses bottes, sachant toujours où aller, et quoi qu’il se passe, arrivera toujours à s’en sortir.

Mon petit rocher, qui sait ce qu’il veut, ce qu’il aime, ce qu’il cherche. La vie paraît si simple ainsi ! Noire ou blanche. Quand elle est blanche, tu vas rire, jouer, en profiter. Et quand elle est noire, tu vas te battre, avec acharnement, pour la rendre de nouveau blanche à tes yeux.

Petit bonhomme joyeux, sourire aux lèvres, bonne humeur à toutes épreuves.

Mon petit écolier qui attendait avec tellement d’impatience de rentrer à l’école. Je ne sais pas ce qui se cachait derrière ce mot dans ta petite tête, mais depuis que tu es y es, tu es beaucoup moins enthousiaste lorsque tu en parles.

Mon petit « Droit devant ». A coup de hurlements, ou avec les mains, tu pousses tout ce qui se trouve sur ton chemin. L’objectif est fixé, tu vas y arriver.

Mon petit garçon « du milieu », troisième d’une fratrie de quatre, garçon entre deux autres garçons, qui a comme plus grande crainte d’être oublié. Tu commandes, tu diriges, tu décides, tu choisis… Tes aînés n’ont qu’à bien se tenir. Cris, paroles continues, quitte à interrompre, quitte à énerver, quitte à parler pour ne rien dire. Mais parler, parler, de plus en plus fort, jusqu’à ce que tout le monde écoute. Poussez-vous, ne m’oubliez pas, JE SUIS LA !!!

Petit timide en dehors de la maison. Qui se fait tout petit, pour ne surtout pas être remarqué lorsqu’il est à l’école, ou à la gymnastique. Petite souris qui n’ose pas, ne parle pas, sage et immobile, gentil et délicat. Mon petit garçon se transforme et je ne le reconnais pas. « Ah ! Si nous avions 26 Bouchons, ce serait tellement simple ! » Quand je pense que parfois avec un seul Bouchon, j’ai un peu de mal à gérer…

Mon chéri tellement surprenant, époustouflant parfois, avec une passion des chiffres, un décompte immédiat, une compréhension innée des additions et des soustractions. Mon amour fasciné par le pouvoir des lettres, qui en connaît déjà un certain nombre, et les regarde avec grand intérêt. Je pense que le CP te tarde pour enfin connaître leur secret.

Petit garçon qui a inquiété son pédiatre à ne pas vouloir se déplacer. 27 mois pour commencer à marcher, il faut dire que tu nous as vite appris la patience !

Mon amour, mon chéri qui croque la vie a pleine dent. J’ai parfois l’impression de ne pas être à la hauteur de tes attentes. Je ressens dans tes colères que tu en attends beaucoup plus. Une attention exclusive (que je partage en quatre), une patience (un peu usée), du temps, des réponses à toutes tes questions…

Mon petit garçon qui veut tellement être grand ! Petit têtu, qui demande des devoirs chaque soir, et encore, et encore. L’imagination de maman a des limites, et les cahiers de vacances pas assez nombreux…

Grand imaginatif, hurlant de frayeur devant le chien invisible campant par tous les temps devant notre fenêtre, devant les sapins de Noël carnivores ou le barbecue brûleur d’enfants. Cette imagination est maintenant mise au profit de constructions fantastiques en Lego. Un marteau géant, des escaliers dans tous les sens, une maquette de l’école maternelle avec chaque classe représentée.

Petit angoissé, qui a peur de la vitesse, de ce qu’il ne connaît pas, a le vertige, mais surtout, surtout a tellement peur qu’on l’oublie.

Mon amour, mon chéri, mon joli, tu as soufflé tes quatre bougies avant-hier, devenu alors centre du monde pour ton plus grand plaisir. Mon petit, mon grand, si tu savais combien je t’aime…

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