mon-nid

Cet été, du fait de Gros Bidou, nous n’avions pas prévu de faire de camping…

L’hiver prochain, du fait de Gros Bidou (qui va éclore), nous avons prévu de faire une croix sur nos vacances au ski…

Pas de camping cet été, pas de ski cet hiver… qu’allait-il rester ? L’équation semblait insoluble… jusqu’au « tilt » ! Et si nous additionnions nos deux budgets vacances pour partir cet été au soleil, un peu plus loin, un peu mieux logés, un peu plus fun ?

Hé hé ! L’idée était née…

Restait à trouver où.

L’avantage, quand tu t’y prends une semaine à l’avance, c’est que le choix est restreint ! Pas besoin de discutailler trois heures sur la meilleure destination !

Nous avons donc trouvé un petit hôtel-club sympa à Malte, qui avait encore des disponibilités pour notre petite famille à la date demandée…

Malte, c’est chouette (je vous en reparlerai), c’est mignon, c’est sympa… mais inaccessible en voiture ! Le challenge des vacances, cette année (toujours plus dur, toujours plus fort), était donc celui-ci : prendre l’avion avec nos trois loustics…

Hérisson était ravi, Coquillette circonspecte, et petit Bouchon mimait gaiement l’avion décollant, à grand renfort de gestes éloquents et de bruitages divers et variés…

L’Homme était paniqué à l’idée de devoir occuper toute la tribu pendant 2h30…
Mais moi, j’étais paniquée tout court (l’avion et moi, une GRANDE histoire d’amour…).

Youpi.

Le jour du départ approchait, Hérisson rêvassait des paysages que nous allions apercevoir de là-haut, Coquillette s’interrogeait sur les sensations du décollage, Bouchon continuait à mimer tout en lâchant de temps en temps que « z’ai peur de l’avion, moi ! », l’Homme commençait à regretter notre décision, et moi, je n’avais plus d’ongles à force de paniquer…

Re-youpi.

Et puis, le jour du départ est arrivé. Nous avions réduit au maximum le nombre de valises à trimballer (3 seulement), sachant que nos mains seraient déjà occupées avec nos 3 mômes à gérer…
Chacun avait en plus un petit sac à dos avec de quoi s’occuper. Pour les enfants, j’avais donc prévu :
-son MP3 et deux romans pour Coquillette,
-sa console de jeux, un petit roman et un « Max et Lili » pour Hérisson,
-son doudou et des livrets de jeux avec autocollants pour Bouchon.

Nous avions prévu d’arriver suffisamment à l’avance à l’aéroport pour pouvoir faire tranquillement toutes les formalités, et s’assurer d’avoir des places groupées dans l’avion. Avec l’Homme, nous sommes donc arrivés avec 5 heures d’avance, des fois que le RER se plante de rails et nous amène à Evian-les-Bains plutôt qu’à Orly (nous ne sommes jamais trop prudents)(n’est-ce pas, l’Homme ?)…

Après avoir donc longuement erré dans l’aéroport en attendant le début de l’enregistrement, nous avons obtenu nos 5 places côte à côte… C’est-à-dire un hublot, 3 places, et 2 autres places de l’autre côté de l’allée centrale.
Au vu du visage contracté de Bouchon, nous avons pensé qu’il serait plus intelligent que ce soit l’Homme qui s’en charge… car notre mini risquait de happer directement mon angoisse !

Plouf-plouf, c’est Hérisson qui a gagné le droit d’être à côté du hublot à l’aller ! Et donc, dans l’avion, il y avait Hérisson, Coquillette et moi, et de l’autre côté de l’allée : l’Homme puis Bouchon.

L’avion a quitté sa place, s’est positionné au bout de la piste d’atterrissage, et a commencé à accélérer. Hérisson a commenté « Oh ! On est collés contre le siège ! C’est rigolo ! ». Coquillette a confirmé « C’est rigolo », tout en serrant les dents. Bouchon ne disait rien, tandis que je broyais la main de l’Homme, de l’autre côté de l’allée.

Puis, l’avion a décollé… et nous avons entendu un long, strident, et angoissant cri, qui a résonné dans tout l’appareil… Bouchon…

Pendant le vol, de mon côté, c’était peinard : les grands se sont occupés tout seuls, à commenter le paysage, à bouquiner, ou à compter les trous d’air devant mon sourire crispé…

Du côté de l’Homme… héhé… Après sa main broyée à gauche, il a calmé les cris dans son oreille droite. Il a câliné, rassuré, distrait, aidé à manger le plateau-repas, re-calmé les cris durant les perturbations et… essuyé le repas vomi partout à cause du stress !

Au final, nous (j’ai !) avons survécu à l’aller-retour en avion… et surtout, nous avons passé de supers vacances là-bas !

Si vous avez aimé cet article, vous devriez aimer également:

Disney et moi (et les enfants) Malte, l’Angleterre au sud de l’Europe… 2 parents, 3 enfants, 1 bébé, 1 camping… Petit manuel de survie à l’usage des frapadingues Quadruple ton temps de préparation quand tu as des enfants…